L'être humain reste, et restera, toujours le maillon faible. Pourquoi en effet installer toute une panoplie de logiciels de sécurité si les mesures les plus basiques ne sont même pas appliquées ?
C'est l'une des conclusions que l'on peut tirer à la lecture d'une étude faite par l’institut Ponemon : 67% des organisations françaises ont été victimes d’une violation de données en 2008 et de plus, les dépenses des entreprises liées aux effractions - dues aux pertes de données - s'élèvent à 1,9 million d'euros, en moyenne.
Un montant qui se décompose entre la détection des pertes, les conséquences financières sur l'activité, le traitement et les frais de notification.
Alors que 64% des ordinateurs écoulés en France au dernier trimestre 2009 étaient des ordinateurs portables et que la mobilité gagne du terrain en entreprise, les risques de violation de données augmentent avec et entrainent de potentielles pertes financières importantes qui pourraient pourtant être économisées.
Récemment, Absolute Software, spécialiste de la récupération d’ordinateurs volés, et l’Institut Ponemon ont publié une étude mettant en avant l’importance du facteur humain lié à la perte de données.
Les bonnes pratiques de sécurité sont en effet souvent ignorées et la confidentialité de certaines informations est souvent mise de coté. En effet, près de 50% des managers français ont admis avoir désactivé leur solution de cryptage et 31% notent leurs mots de passe sur des post-it et 25% les partagent avec des tiers.
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