mardi 9 mars 2010

Des virus dans des appareils neufs

L'info n'est pas une surprise mais elle a fait le tour de la presse. Comme l'explique 01net, "dans un communiqué publié vendredi 5 mars 2010, la société reconnaît que l'un de ses appareils de recharge de piles, utilisant le port USB des ordinateurs, est à l'origine d'un problème de sécurité informatique".


Ce n'est pas la première fois qu'une entreprise est confrontée à ce genre de mauvaise publicité (même si à mon avis, les effets de cette mauvaise publicité auront peu d'impacts sur le grand public...).

Depuis quelques années, la presse se fait en effet l’écho d’appareils neufs qui contiennent des virus.

Ce fut le cas avec des clés USB de HP. Révélée par l’AsusCERT (Australian Computer Emergency Response Team), l’affaire HP n’est pas une première.

En novembre 2007, Seagate mettait en garde les possesseurs de disques externes Maxtor Basics Personal Storage 3200. D'après l’industriel, certains de ces disques achetés depuis août 2007 pourraient contenir un virus nommé « Virus.Win32. AutoRun.ah ». Il permettrait notamment de voler des mots de passe utilisés dans les jeux en ligne comme World Of WarCraft.

Et la liste commence à être importante...

En 2005, quelques milliers de lecteurs MP3 de Creative vendus au Japon sont infectés par le virus W32.Wullik.B@mm. Heureusement, ce code malveillant n’étant pas sophistiqué et récent, les antivirus ont pu l’éradiquer dès qu’on connectait le périphérique à un ordinateur.

En 2006, certains iPod vidéo d’être livrés avec un cheval de Troie. Dernier exemple en date, des cadres Digital Picture Frame de la marque Insignia cachaient un virus. Même des logiciels professionnels ne sont pas épargnés.

En 2002, la version coréenne du kit de développement Microsoft (Visual Studio.Net) était contaminée par le ver Nimda.

«Il ne s’agit pas d’une vague de virus dangereux. C'est la preuve que les industriels n'ont pas du tout sécurisés leurs chaines de production. Certains d’entre eux n'utilisent aucun antivirus. Nous avons pu le vérifier par nous même : un virus autorun était présent sur chaque clef USB qu'on avait commandée à une entreprise. Heureusement, notre antivirus l'avait repéré », déclare Boris Sharov, Pdg de l’éditeur russe Doctor Web.

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