lundi 2 mai 2011

Piratage : Le racket numérique



Cette méthode exige que le pirate maitrise les notions de cryptage mais elle est redoutable car l’internaute n’a aucun moyen de s’en sortir ou presque. Elle consiste à extorquer de petites sommes d’argent à des particuliers.

Inutile dans ce cas de déployer la grosse artillerie. Le courrier électronique suffit. Pour atteindre son but, le pirate va essayer d’introduire dans le PC visé des données compromettantes (photographies pédophiles notamment) ou d’y glisser un petit programme qui va rendre inaccessible une partie du disque dur. Et comme toujours, à l’insu de la personne.


Que ce soit les images ou la prise d’otage de documents personnels, l’internaute ne peut pas y accéder pour les supprimer car le pirate a protégé ses fichiers piégés par des techniques de chiffrement. A moins d’être un spécialiste de ce genre de protection, l’internaute n’a que ses yeux pour pleurer. Il n’y a donc que le pirate qui détient la clé permettant de déverrouiller les fameux fichiers. Il exige quelques dizaines d’euros qu’il faut verser sur un compte bancaire bien à l’abri d’un paradis financier ou sur un compte eGold.

Les premières tentatives remontent à 1991 avec un cheval de Troie baptisé AIDS. Sous couvert d’un logiciel d’information sur le SIDA, il utilisait le chiffrement de données pour extorquer une somme de 378 dollars. Ce genre d’attaque est ensuite réapparu sous diverses formes.

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