mercredi 15 décembre 2010

Les comparatifs d'antivirus : aucun intérêt

Dans la presse féminine, on a droit aux dossiers "Spécial régime" - avant l'été - et "Spécial repas de fêtes" au moment de Noel. C'est ce qu'on appelle dans le métier des "marronniers", c'est-à-dire des sujets qui reviennent à date fixe.

La presse informatique a aussi ses marronniers avec notamment le "Comparatif des antivirus". Tous les sites et journaux nous ont proposé leurs études. Dans tous les cas, il en ressort les mêmes constats :

1-Les gros éditeurs d’antivirus arrivent toujours en tête (les mêmes qui achètent de la pub…).
2-On compare toujours des suites alors qu’aucune suite n’est parfaite. Principal argument avancé : « une suite d’un éditeur est plus cohérente (moins de conflits) et plus facile à gérer ». Ah bon ? Sous Seven, je n’ai pas de suite et je n’ai pas pour autant de soucis !
3-On annonce des taux de détection élevés sans donner les moyens de reproduire le test fait par le média. Aucun intérêt « scientifique ». Et cette détection élevée est en contradiction avec différentes études et concours indépendants qui révèlent au contraire le très faible niveau de détection des antivirus et leurs faibles protections contre des attaques !

Bref, ce genre de comparatif trompe le consommateur qui se croit bien protégé.

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